Groups urge feds to ban polluting nuclear technologies  from budget’s Clean Power Fund

OTTAWA, April 7, 2021 – Citizen and environmental groups urge the federal government not to fund polluting nuclear technologies in the upcoming budget, and to instead invest in truly clean and renewable energy solutions across the country.

The federal government recently handed $70.5 million to private-sector companies in Ontario and New Brunswick to develop their designs for more nuclear reactors. Critics have denounced these handouts and are demanding that the federal government ban polluting small modular reactor (SMR) technology from the Clean Energy Fund announced in the Throne Speech. 

In a brazen greenwashing move, the federal government is working closely with the nuclear industry and the provinces of Ontario, New Brunswick and Saskatchewan to rebrand nuclear power as “clean energy.” The uranium fuel chain has left a devastating legacy of radioactive poisons in First Nations and small communities across Canada. 

By their very nature, nuclear reactors create irradiated fuel that contains numerous radioactive materials that remain hazardous for hundreds of thousands of years. The process that the nuclear industry terms “recycling” only involves transferring these radioactive materials to other waste streams. No place exists on the planet that is licensed to safely store these “forever” pollutants. 

More than 100 public interest, Indigenous and civil society organizations from coast to coast have endorsed a public statement against federal funding for new nuclear energy, including the United Church of Canada, Canadian Association of Physicians for the Environment, Canadian Federation of University Women, Climate Action Network and Équiterre.

The groups are in solidarity with the Assembly of First Nations, the Chiefs of Ontario, and the Wolastoq Grand Council in New Brunswick that have all demanded that the federal government stop funding new nuclear reactors and cease generating more radioactive waste.

Critics say that the $70.5 million spent by the feds so far would be a ‘drop in the bucket’ compared to the huge needs of private sector nuclear start-up companies. Their reactor designs could cost up to $2 billion to develop to a point when these could be licensed for construction. 

The designs proposed are based on unproven technologies and will take a decade or more to develop, with no guarantee that they will be commercialized successfully. They will not be ready in time to help meet Canada’s climate targets for reducing greenhouse gas emissions.

recent report by Canada’s Green Budget Coalition, made up of 25 leading environmental organizations, states that: “The federal government should provide no support for the development of SMRs.” The Coalition says that indirect subsidies for the nuclear industry – such as protection from accident liability, and sharing waste responsibilities with the private sector – also do not belong in the federal budget.

Leading international bodies have also remarked on the dismal outlook for SMRs and nuclear power in general in climate action. For instance, the 2020 World Nuclear Industry Status Report analysis found that investing in new nuclear energy is too slow to address the climate crisis, compared to investing in proven renewable energy and energy efficiency.

QUOTES

"Funding new nuclear technologies is a bad investment – a waste of both time and money, and it delays real climate action. Canadians want affordable energy that does not pollute the environment. Why would we invest in unproven technologies that, if they ever work, will cost two to five times more than building proven renewables? Indigenous leaders across the country oppose building nuclear reactors or storing nuclear waste in their territories because it contains ‘forever’ radioactive poisons.”
Prof. Susan O'Donnell, Coalition for Responsible Energy Development (CRED) in New Brunswick

“Investing in unproven, next-generation nuclear technology is a dirty, dangerous distraction from tackling the climate crisis. Why are we locking Canadians into high cost electricity and accepting the liability for the nuclear industry when we have safe, renewable technology that is scalable now? We need to rapidly transition to a carbon-free electricity system, not invest in an energy system that we already know is plagued with delays and cost overruns. New nuclear simply can’t get us there on time.”
Kerrie Blaise, Northern Services Legal Counsel, Canadian Environmental Law Association

 “Several studies have shown that electricity from small modular reactors will be more expensive than electricity from large nuclear power plants, which are themselves not competitive in today's electricity markets. There is no viable market for small modular reactors, and even building factories to manufacture these reactors would not be a sound financial investment.”
M. V. Ramana, School of Public Policy and Global Affairs, University of British Columbia

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Media contacts:

Kerrie Blaise

Northern Legal Counsel, CELA
Email: kerrie@cela.ca

Tel: 416-960-2284 ext 7224 

 

Susan O’Donnell

Coalition for Responsible Energy Development (CRED), New Brunswick

Tel: 506-261-1727

Susanodo.unb@gmail.com

 

Eva Schacherl, Media Liaison

Tel: 613-316-9450

evaschacherl@gmail.com

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Pour diffusion immédiate

Selon des groupes environnementaux :  

Le Fonds canadien pour les énergies propres 

ne doit pas financer la pollution nucléaire!

OTTAWA, le 7 avril 2021 - Une coalition de citoyens et de groupes environnementaux demande que le gouvernement canadien exclue les technologies nucléaires polluantes de son prochain budget. « Mieux vaut investir dans les énergies vraiment propres et renouvelables », disent-ils.

Le gouvernement fédéral a récemment versé 70,5 millions$ à des entreprises privées de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick pour les aider à mettre au point de nouvelles générations de réacteurs nucléaires. Les critiques dénoncent ces dons et demandent que le gouvernement du Canada exclue les petits réacteurs modulaires (PRM) des technologies admissibles au Fonds pour l'énergie propre annoncé dans le discours du Trône.

Dans un geste d'écoblanchiment évident, le gouvernement fédéral a fait alliance avec l'industrie nucléaire et avec les provinces de l'Ontario, du Nouveau-Brunswick et de la Saskatchewan pour déguiser l'énergie nucléaire en « énergie propre ». L’uranium utilisé comme combustible a laissé un héritage dévastateur de poisons radioactifs dans les Premières nations et dans les petites collectivités,  partout au Canada.

Le combustible irradié des réacteurs nucléaires contient inévitablement de nombreux éléments radioactifs qui vont rester dangereux pendant des centaines de milliers d'années. Le « recyclage » dont parle l'industrie nucléaire se résume à détourner ces éléments radioactifs vers d'autres types de déchets. Aucun endroit sur la planète n’a jamais été autorisé à stocker ces polluants « immortels » en sécurité.

Plus de 100 groupes militants, autochtones ou citoyens de tout le Canada, ont approuvé une déclaration publique contre le financement fédéral des futures technologies nucléaires, dont l'Église Unie du Canada, l'Association canadienne des médecins pour l'environnement, la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités, le Climate Action Network et Équiterre.

Les groupes sont solidaires de l'Assemblée des Premières Nations, des Chefs de l'Ontario et du Grand Conseil Wolastoq au Nouveau-Brunswick qui ont tous exigé que le gouvernement fédéral cesse de financer de nouveaux réacteurs nucléaires qui vont toujours produire davantage de déchets radioactifs.

Les critiques disent que les 70,5 millions de dollars dépensés jusqu'à présent par le gouvernement fédéral ne seraient qu’une goutte d’eau par rapport aux énormes besoins des industries nucléaires en démarrage dans le secteur privé. La mise au point de chaque nouveau réacteur pourrait coûter jusqu'à 2 milliards de dollars avant même qu’on commence à les construire.

Les concepts mis de l’avant se basent sur des technologies qui n’ont pas fait leurs preuves et dont la mise au point exigera au moins une décennie, sans aucune garantie de pouvoir ensuite les commercialiser avec succès. Ils ne seront pas prêts à temps pour contribuer à l’atteinte des objectifs climatiques du Canada en matière de réduction des gaz à effet de serre.

Un rapport récent de la Coalition du budget vert, composée de 25 organisations environnementales canadiennes, déclare que: « Le gouvernement fédéral devrait cesser d’appuyer le développement des PRM. » Selon cette Coalition, les subventions indirectes à l'industrie nucléaire – comme la déresponsabilisation de l’industrie en cas d'accident et le partage des risques avec le secteur privé en matière de déchets – ne devraient pas non plus figurer au budget fédéral.

Des organismes internationaux ont également souligné les perspectives d’avenir lamentables des PRM et de l'énergie nucléaire dans les interventions climatiques. Le 2020 World Nuclear Industry Status Report a conclu que l'investissement dans ces nouvelles technologies nucléaires agira trop lentement pour contrer la crise climatique, par rapport à un investissement similaire dans les énergies renouvelables qui ont fait leurs preuves.

CITATIONS

«Le financement de nouvelles technologies nucléaires est un mauvais investissement – une perte de temps et d’argent, et il retarde une action climatique réelle. Les Canadiens veulent une énergie abordable qui ne pollue pas l’environnement. Pourquoi investirions-nous dans des technologies non éprouvées qui, si jamais elles fonctionnent, coûteront de deux à cinq fois plus cher que les énergies renouvelables éprouvées? Les dirigeants autochtones de tout le pays s'opposent à la construction de réacteurs nucléaires et au stockage de déchets nucléaires sur leur territoire parce qu'ils contiennent des poisons radioactifs «immortels».

- Pr Susan O'Donnell, Coalition pour un développement énergétique responsable (CRED) au Nouveau-Brunswick

« Le fait d’investir dans une technologie nucléaire de nouvelle génération qui n'a pas fait ses preuves n’est qu’une distraction sale et dangereuse dans la lutte contre la crise climatique. Pourquoi opterions-nous pour une électricité plus coûteuse et pourquoi accepterions-nous les risques de l'industrie nucléaire alors que nous disposons d'une technologie renouvelable sûre et prometteuse dès maintenant? Nous devons passer rapidement à un système électrique sans carbone, plutôt que d’investir dans un système énergétique en proie à des retards et à des dépassements de coûts. Le nouveau nucléaire ne peut tout simplement pas nous y amener à temps. »

- Kerrie Blaise, conseillère juridique des Services du Nord, Association canadienne du droit de l'environnement

 « Plusieurs études ont démontré que l'électricité des futurs petits réacteurs modulaires sera plus chère que l'électricité des grandes centrales nucléaires, qui ne sont elles-mêmes pas compétitives sur le marché actuel de l'électricité. Il n’existe pas de marché viable pour les petits réacteurs modulaires. Même la construction d’usines de fabrication de ces réacteurs ne serait pas un investissement financier solide. »

- M. V. Ramana, École des politiques publiques et des affaires mondiales, Université de la Colombie-Britannique

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Contacts pour les médias :

Ginette Charbonneau

Ralliement contre la pollution radioactive

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Gilles Provost

Ralliement contre la pollution radioactive

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