Our new MPs should be talking about air quality

Version française à suivre

By Jake Cole

Information being collected through the BreatheEasy project shows that Ottawa has its share of pollution — which can have serious health effects.

During the federal election campaign, some Ottawa-area candidates showed interest in the state of our city’s air quality. The Sierra Club Canada Foundation invited candidates from all the major federal parties to check out the air quality in their ridings and a few took the time to visit with us. We believe that air quality is something most people in the city should know about and understand, and so should our new local MPs.

The SCCF is carrying out the project, BreatheEasy, to measure local air quality and report our findings publicly. How is the air in Ottawa? Certainly in late July and early August, with the wildfires burning in northern Ontario, it was not fresh anywhere, with pollution levels in Ottawa several times worse than levels that are considered safe by national and international standards. Government-issued warnings at that time advised people to stay indoors and reduce strenuous exercise.

As well as being a local issue, air quality is a country-wide concern. Health Canada states in a 2021 report that annually, some 15,300 people die prematurely in our country from air pollution. That same report indicates that about 500 of that number are here in Ottawa.

Here is some late-breaking news. Just a few days ago, the World Health Organization (WHO) announced that it is changing its guidelines for recommended air pollution levels, making them almost 50-per-cent more stringent than before. Based on these new WHO recommendations, and using the results of the monitoring we have done so far in our project, we can say that we have found many areas in the city where the air pollution levels exceed these new guidelines. Canada’s own current guidelines for acceptable air pollution levels are not as strict as those recommended in the new WHO announcement.

Where are the air pollution “hot spots” in Ottawa? They can be typically situated where there is heavy traffic, lots of construction, school bus drop-off areas, where wood is being burned and where there are other sources of emissions. Even a gas-fired lawn mower in operation can create unsafe localized air quality.

While most individual neighbourhoods that we measured had lower levels of air pollution than the new WHO guidelines, some exceeded those levels. The air quality in Ottawa is generally better than most major cities but is not perfect. It could be and should be better.

Our project aims at raising public awareness about air quality in the city. We have used a team of volunteer “citizen scientists” to help with the project. We have tried to take air quality readings all over the city — in public areas, near high traffic zones, construction sites and near individuals’ homes. We held webinars with some international air quality experts and learned what other countries and cities are doing to address air quality. We are seeking additional funding to expand the project.

Air quality is a concern for everyone. Some credible reports state that less than 10 per cent of people in the world are breathing fresh, healthy air and that climate change and global warming are making things even worse. Wildfires from near and far are creating air pollution that is now visible and harmful for many of us.

We want to once again extend an invitation to all the Ottawa-based MPs from all federal parties to meet with us and discuss an issue that affects our city, our country, our health and our future. And we invite all people in Ottawa to join our efforts by asking their new MPs what they are doing to make it easier for everyone to breathe clean air.

BreatheEasy is funded by the Ottawa Community Foundation and implemented cooperatively with Ecology Ottawa. More information is available here.

You can also contact the project at breatheeasy@sierraclub.ca

This article is part of our Fall 2021 newsletter, The Activist. You can download a full PDF of The Activist with all articles here!

Nos nouveaux députés devraient parler de la qualité de l'air

Par Jake Cole

Les informations recueillies dans le cadre du projet BreatheEasy montrent que la ville d’Ottawa est responsable de sa part de pollution - qui peut avoir de graves effets sur la santé.

Lors de la campagne électorale fédérale, certains candidats de la région d'Ottawa ont manifesté leur intérêt pour l'état de la qualité de l'air de notre ville. La Fondation Sierra Club Canada (FSCC) a invité les candidats de tous les principaux partis fédéraux à venir vérifier la qualité de l'air dans leurs circonscriptions et quelques-uns ont pris le temps de nous rendre visite. Nous pensons que tous les habitants de la ville et tous nos nouveaux députés locaux devraient prendre le temps de se familiariser avec les enjeux relatifs à la qualité de l’air à Ottawa.

La FSCC a mis en œuvre le projet BreatheEasy, qui vise à mesurer la qualité de l'air à l'échelle locale et à rendre publiques nos conclusions. Comment est l'air à Ottawa ? Il est certain qu’à la fin de juillet et au début d’août, alors que les feux de forêt brûlaient dans le nord de l’Ontario, l’air n’était pur nulle part dans la province, avec des niveaux de pollution à Ottawa dépassant de beaucoup les seuils considérés comme sûrs par les normes nationales et internationales. Les avertissements émis par le gouvernement à l'époque conseillaient aux gens de rester à l'intérieur et de réduire les activités physiques intenses.

En plus d’être un enjeu local, la qualité de l’air est aussi une préoccupation nationale. Dans un rapport publié en 2021, Santé Canada affirme que, chaque année, quelque 15 300 personnes meurent prématurément au pays en raison de la pollution atmosphérique. Ce même rapport indique qu’environ 500 de ces personnes sont de la région d’Ottawa.

Voici une nouvelle de dernière heure. Il y a quelques jours, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu’elle modifiait ses lignes directrices sur les niveaux de pollution atmosphérique recommandés, les rendant presque 50 % plus strictes qu'auparavant. Selon les résultats de la surveillance que nous avons effectuée jusqu’à présent dans le cadre de notre projet, nous pouvons affirmer que les niveaux de pollution atmosphérique de nombreux secteurs de la ville dépassent ces nouveaux seuils recommandés par l’OMS. Les lignes directrices actuelles concernant les niveaux acceptables de pollution atmosphérique au Canada ne sont pas aussi strictes que celles maintenant recommandées par l'OMS.

Où se trouvent les « points chauds » de la pollution atmosphérique à Ottawa ? Ils se situent généralement là où il y a une circulation dense, beaucoup de travaux de construction, des zones de débarquement d’autobus scolaires, où l’on chauffe au bois et où se trouvent d’autres sources d’émissions de polluants. Même une tondeuse à gazon en marche peut créer une qualité d'air dangereuse localement.

Bien que la plupart des quartiers dont nous avons mesuré la qualité de l’air présentaient des niveaux de pollution atmosphérique inférieurs aux nouvelles lignes directrices de l’OMS, certains dépassaient ces niveaux. La qualité de l'air à Ottawa est généralement meilleure que celle de la plupart des grandes villes, mais elle n'est pas parfaite. Elle pourrait et devrait être améliorée.

Notre projet vise à sensibiliser le public à la qualité de l’air dans la ville. Nous avons fait appel à une équipe de « citoyens scientifiques » bénévoles pour nous aider dans ce projet. Nous avons tenté de prendre des mesures de la qualité de l’air dans toute la ville - dans les lieux publics, près des zones de circulation intense, sur les chantiers de construction et près des habitations. Nous avons organisé des webinaires avec des experts internationaux en matière de qualité de l’air et avons appris ce que d’autres pays et villes font pour lutter contre la pollution atmosphérique. Nous recherchons des fonds supplémentaires afin d’améliorer l’étendue du projet.

La qualité de l'air est une préoccupation pour tous. Certains rapports affirment que moins de 10 % des habitants de la planète respirent un air pur et sain et que le changement climatique et le réchauffement de la planète ne font qu'aggraver la situation. Les feux de forêt, proches ou éloignés, créent une pollution atmosphérique qui est désormais visible à l'œil nu et nocive pour beaucoup d'entre nous.

Nous voulons une fois de plus inviter tous les députés d'Ottawa de tous les partis fédéraux à nous rencontrer et à discuter d'une question qui touche notre ville, notre pays, notre santé et notre avenir. Et nous invitons tous les citoyens d'Ottawa à se joindre à nos efforts en demandant à leurs nouveaux députés ce qu'ils font pour faciliter l'accès de tous à l'air pur.

BreatheEasy est financé par la Fondation communautaire d’Ottawa et mis en œuvre en collaboration avec Écologie Ottawa. De plus amples informations sont disponibles ici.

Vous pouvez également nous contacter à breatheeasy@sierraclub.ca

Cet article fait partie de notre infolettre d’automne 2021, The Activist. Vous pouvez télécharger un PDF de cette infolettre avec tous les articles ici !